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Sophie Casalini & Maria Valkova © 1998

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En ce qui concerne la distribution, en 1994, les ventes “off-premises” (en dehors des restaurants) ont représenté 60% des sommes dépensées pour acheter du vin et 80% du volume de vin vendu. Les grands producteurs, comme Ernest & Julio Gallo, Robert Mondavi, dominaient les circuits de distribution du vin. Ils avaient des ressources suffisantes pour créer une marque nationale (en l’occurrence une franchise) leur permettant d’offrir des prix concurrentiels pour leurs produits. En retour, cela permettait de motiver fortement les distributeurs qui transportaient leurs produits et díobtenir une place de choix sur les étagères des magasins de détails. La plupart des centaines de caves qui produisaient moins de 60.000 bouteilles par an n’avaient pas la possibilité de développer de telles relations avec les détaillants et les restaurants à travers le pays et ne présentaient que peu d’intérêt aux yeux des distributeurs. De plus, leur force marketing n’était pas assez puissante pour que leurs marques soient reconnues à l’échelle nationale. De ce fait, ces petits producteurs vendaient leur vin principalement aux restaurants de la Côte Ouest ou par correspondance.

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Les vignobles vendaient le vin qu’ils produisaient aux distributeurs. Ensuite, les distributeurs le vendaient aux détaillants et aux restaurants afin que ces derniers le vendent aux consommateurs finaux. Les vignobles recevaient en moyenne 60% du prix payé par le consommateur final, le distributeur (grossiste) prélevait un montant entre 10 et 25% (couvrant les frais de transport et les taxes) et le détaillant ou le restaurant gardait les 15 à 30% restants. De plus, les réglementations variaient considérablement selon les états et, de ce fait, ces différences se répercutaient de manière importante sur le prix que payait le consommateur final.

Au cours des années 80, on a pu assister à une augmentation de la distribution directe par correspondance. Cette tendance a débuté car les petits vignobles tentaient d’élargir leur marché en attirant des consommateurs en dehors de leur zone de production locale. Ils estimaient que 25% du prix de vente au détail était alloué au transport et à la manutention et la majeure partie du montant restant leur était réservé. Cependant, beaucoup de ces petits producteurs ont sous estimé les coûts de marketing associés à ce type de distribution et ont dû renoncer après avoir réalisé des profits trop faibles ou parfois même des pertes.

Parallèlement à la distribution par correspondance, on a pu également voir líapparition de catalogues spécialisés dans le vin qui regroupaient de nombreux vignobles. Par exemple, la compagnie Geerlings & Wade présentait des descriptions, des classements de vins soigneusement sélectionnés… et offrait même la possibilité d’acheter les bouteilles par caisse ou demi-caisse. Tout comme les distributeurs conventionnels, Geerlings devait obtenir un permis de distribution pour chaque état dans lequel la compagnie vendait ses produits et compter des taxes pour chaque vente.

Avec l’avènement díInternet et le développement phénoménal des services online, une variété de vendeurs virtuels sont apparus parmi les centaines de sites consacrés au vin. Certains sites, tel Sam’s Wine Warehouse (http://www.sams-wine.com), sont simplement des extensions de magasins de détail déjà existants. Sam’s offre du vin, permet aux utilisateurs de consulter un bulletin consacré aux offres spéciales et propose des services particuliers tel que l’étiquetage personnalisé des bouteilles. Le site ne donne cependant aucun renseignement sur d’autres vins que ceux proposés dans la sélection.

Un nouveau joueur: Vin, nourriture et tourisme relié:
http://www.winecoco.com/

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D’autres sites sont des liens directs avec les vignobles et permettent de faire des achats online. Les producteurs concernés ont découvert que le marketing “Internet” pouvait être bien moins cher et parfois même gratuit, à condition de s’enregistrer par l’intermédiaire des moteurs de recherche et des catalogues. Par exemple, l’excellent site de la compagnie Kendall-Jackson (http://www.kj.com) permet de découvrir le vignoble, les vins, donne des renseignements sur la fabrication du vin ainsi que les toutes dernières informations sur les crus les plus récents. En avril 1996, le site ne permettait pas de faire des achats online mais on peut maintenant, sous trois formes différentes (fax, téléphone 1 800, et transaction online encryptée par Verisign), acheter du vin (présentation et description disponibles), des accessoires (tire-bouchon…) et même des tee-shirts KJ!

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Bien que beaucoup de sites offrent la possibilité de faire du shopping virtuel, aucun níest aussi réputé que Virtual Vineyards. La compagnie a également été une pionnière dans líutilisation des protocoles díencryption pour protéger les informations concernant la carte bancaire de ses clients lors des transactions. Le site est largement reconnu pour son excellente interface (facilité d’accès, d’utilisation…) ainsi que pour la qualité et la fiabilité des informations sur les produits offerts. De plus, les classements de Peter Granoff et les réponses e-mail aux questions des consommateurs sont grandement appréciées. Pour en savoir plus, consultez la page spécialement consacrée à la compagnie…

D'autres joueurs...

Une revue online: http://home.earthlink.net/~winecntry/

Un site assez complet (base de données, chat...):
http://smartwine.com/

Excellent (un moteur de recherche très complet, un classement des
meilleurs sites):
http://wineguide.com/wgpg2.htm

Bulgarian Master Vintners, a Sonoma, California based company:
http://www.vintners.com/bg.htm#Bulgaria

Sobre mais efficace:
http://www.wineconnection.com/cawine/wineshop/

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