|
|
Questions de l'examen intra AUTOMNE 1997: QUESTION 1 - (25 points) - Temps suggéré : 30 minutes Répondez par VRAI ou FAUX à CHACUNE des 5 sous-questions suivantes et EXPLIQUEZ. (Illustrez graphiquement si nécessaire). MAXIMUM 5 LIGNES. a) Les ordinateurs et les disquettes sont des biens complémentaires. Toutes choses étant égales par ailleurs, une baisse du prix des ordinateurs entraîne : - un déplacement le long de la demande de disquettes faisant baisser leur prix. b) La demande résidentielle de gaz naturel est moins élastique à long terme qu'à court terme. c) Mireille possède 20 000 $ en banque. Elle décide d'investir cette somme dans son nouveau restaurant. Le coût économique d'investir cet argent dans son entreprise est nul puisqu'elle n'a pas ainsi à payer d'intérêt pour emprunter. d) La loi des rendements marginaux décroissants implique nécessairement que la production totale doit éventuellement décroître si on augmente la main-d'œuvre (en gardant les autres facteurs constants, bien entendu). e) Rendement à l'échelle et rendements marginaux sont synonymes? QUESTION 2 - (25 points) - Temps suggéré : 30 minutes Le marché mondial du cuivre peut être représenté par la fonction d'offre et la fonction de demande suivante : QO = - 4,5 + 16 P QD = + 13,5 - 8 P où P : 1 $ par livre Q : milliards de livres / année a) Calculez le prix et la quantité d'équilibre. b) L'arrivée de nouvelles technologies fait en sorte que les compagnies de câbles et de téléphones prévoient l'utilisation de la fibre optique plutôt que celle du câble de cuivre. Quels sont les effets attendus sur le marché du cuivre ? Illustrez graphiquement et commentez. (8 lignes maximum) c) De nouvelles technologies de transformation du cuivre permettent de réduire significativement les coûts de fabrication du cuivre. Quels seront les effets anticipés sur le marché du cuivre ? Illustrez graphiquement et commentez. (8 lignes maximum) QUESTION 3 - (30 points) - Temps suggéré : 30 minutes Hausse des droits de transport et baisse de l'achalandage du métro Après des années d'effort afin de rendre le métro New-yorkais plus propre, plus sécuritaire et plus rapide, la direction du Service de transport public rapportait hier un record absolu d'achalandage en 1995, suivi d'une forte baisse après la hausse de tarifs de novembre dernier. Il y avait près de quatre millions de passagers de moins en décembre 1995, après la hausse du tarif de 25 cents, à 1,50 $, par rapport à décembre 1994, un déclin de 4,3%. La hausse de tarif a cependant en un impact encore plus important sur l'achalandage des autobus, qui a diminué de près de 11 % durant la même période. Les déplacements en autobus sont plus discrétionnaires, alors que seuls 30 % des passagers utilisent ce moyen de transport pour aller travailler. La diminution du nombre de passagers du métro après la hausse de tarif n'est pas une surprise pour les autorités. Cette diminution est similaire à celle qui s'est produite après les hausses de tarifs passées. Les représentants du Service de transport public sont certains que la baisse d'achalandage, comme les baisses précédentes, ne sera que temporaire. -New York Times, 17 février 1996- a) Suite à la hausse de prix du transport en commun (métro et autobus) de 1,25 $ à 1,50 $, déterminez à l'aide des données de l'article, les élasticités-prix de la demande de transport en métro et en autobus. b) Interprétez et comparez les deux coefficients d'élasticité. Qu'est-ce qui explique les différences d'élasticité entre les deux modes de transport ? c) À votre avis, est-ce que les revenus de la compagnie de transport vont augmenter ou diminuer suite à la hausse des tarifs ? Expliquez. (5 lignes maximum) QUESTION 4 - (20 points) - Temps suggéré : 30 minutes À la lecture de l'article du journal Les Affaires suivant et d'après ce que vous avez vu en classe sur l'optimum du producteur, pourquoi, selon vous, M. Rodrigue Tremblay dit-il que les taxes et la réglementation qui haussent les coûts salariaux favorisent l'utilisation de la machinerie aux détriments des travailleurs ? Expliquez. Un graphique isoquant-isocoût est exigé. Pas de relance de l'emploi sans déréglementer les lois du travail Gagné, Jean-Paul Plusieurs conférenciers au récent congrès de la Chambre de commerce du Québec recommandent la déréglementation des lois du travail comme moyen de relancer l'économie et de créer de l'emploi. L'ex-ministre péquiste Rodrigue Tremblay, qui enseigne à l'Université de Montréal, a déclaré qu'"en alourdissant continuellement les coûts salariaux par des taxes et des réglementations, les gouvernements poussent les entreprises à utiliser davantage de machines et moins de travailleurs". Selon lui, ce transfert est d'autant plus pertinent que le coût des technologies baisse et que la concurrence entre les pays s'accroît en raison de la chute des barrières commerciales. "Les gouvernements devraient subventionner et encourager l'emploi au lieu de le taxer et de le réglementer à outrance, comme ils le font présentement", a déclaré celui que le ministre Bernard Landry avait qualifié, la veille, d'un des meilleurs économistes du Québec. Propositions M. Tremblay a formulé deux propositions. La première est une invitation aux gouvernements fédéral et québécois de se doter d'un bureau de déréglementation comme l'a fait le Michigan, où l'Office of Regulatory Reform a fait abolir 1 000 règlements en une année. Depuis cette déréglementation, le taux de chômage du Michigan est passé sous la moyenne du taux de chômage américain. Selon M. Tremblay, Ottawa et Québec pourraient se donner pour objectif d'éliminer chacun 1 000 règlements en deux ans. Selon l'économiste, "déréglementer, surtout quand il s'agit de réglementations coûteuses, crée des emplois". La deuxième proposition de M. Tremblay veut qu'Ottawa et Québec réduisent de moitié les charges sociales sur les salaires pour toute création nette d'emplois pour une période de 10 ans. Les premiers bénéficiaires seraient les jeunes, qui seraient moins nombreux sur les listes des chômeurs et des assistés sociaux. Les Affaires, Samedi 12 octobre 1996 |