L’infrastructure des technologies de l’information et des communications (TIC)

Au cours des dernières années, les investissements en technologies de l’information et des communications (TIC) ont connu une ascension sans précédent. Au Canada, par exemple, l’investissement en TIC par travailleur est passé de 385 $ en 1980 à 2 338 $ en 2008, soit une croissance de plus de 507 % (source : CSLS). Toutefois, les TIC sont bien plus que des investissements en matériel physique.

En fait, l’infrastructure TIC est un ensemble d’outils qui servent de support à la communication (interne et externe), au partage de l’information et à la planification au sein d’une organisation.

De manière concrète, elle se compose de deux éléments, le premier regroupe les infrastructures techniques : les logiciels, le matériel informatique, les réseaux et toute autre ressource TIC tangible. Cette composante se définit par l’extensibilité, la connectivité et la compatibilité de l’infrastructure TIC.

Le deuxième volet comprend l’infrastructure organisationnelle : les connaissances et les habiletés d’une organisation quant à la gestion de ses TIC. Cette seconde composante de l’infrastructure TIC se définit par la gestion des données et de l’information, l’architecture d’entreprise et les compétences du personnel TIC.

Le graphique met en lumière le positionnement des entreprises en termes d’infrastructure TIC selon leur stratégie organisationnelle. Il apparaît clairement que les Survivants sont ceux dont l’infrastructure est la plus faible. À l’opposé, les Prospecteurs et les Défenseurs affichent le positionnement le plus fort. Quant aux Analystes, ils se situent en-deçà des Prospecteurs et des Défenseurs sur presque toutes les composantes de l’infrastructure TIC, mais présentent quand même une position supérieure aux Survivants.

Les données présentées dans cette vignette sont tirées d’une enquête auprès de 429 entreprises (88 Québec, 88 Reste du Canada et 253 Nouvelle-Zélande). Les réponses sont basées sur une échelle de 1 à 5, 1 étant fortement en désaccord et 5 étant fortement en accord avec l’affirmation.

 

 

La classification de la stratégie produit/marché d’entreprise est la suivante :

 

Défenseur : Gamme de produits plus limitée que la concurrence dans un marché stable en offrant qualité et services supérieurs. Sans être à l’avant-garde, le meilleur travail possible est fait.

Prospecteur : Redéfinition constante des produits et des marchés. Les efforts sont orientés dans l’objectif d’être les « premiers » et de profiter des occasions d’affaires qui se présentent.

Analyste : Maintien d’une ligne de produits qui se met à jour afin de suivre les tendances de l’industrie. Rarement les premiers, mais généralement les seconds avec un produit ou service plus rentable.

Survivant : Aucune orientation produit/marché cohérente. Pas en mesure d’être aussi agressifs que les concurrents et dans l’obligation de répondre aux pressions extérieures pour survivre.

 

 

La réalisation de cette vignette a bénéficié du soutien financier du CRSH, du FQRSC et de Bell. ©Novembre 2010 CPP

Infrastructure organisationnelle

Zone de Texte: Infrastructure technique