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ARTICLES GÉNÉRAUX |
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URBAN INFRASTRUCTURE FLOODS IN SOUTHERN
ONTARIO: A METHODOLOGY TO DETERMINE CAUSALITY (part one)
by Tanuja Kulkarni |
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PRÉVISION DU RISQUE ET TARIFICATION
: LE RÔLE DU BONUS-MALUS FRANÇAIS
par Michel Grun-Réhomme |
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ARTICLES ÉVALUÉS
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FINANCIAL RISK MANAGEMENT IN THE INSURANCE
INDUSTRY
by J. David Cummins, Richard D. Phillips and Stephen D. Smith |
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LE DÉVELOPPEMENT DES ASSURANCES
EN EUROPE JUSQU'AUX DÉBUTS DE L'INDUSTRIALISATION
par Alain Plessis et André Straus |
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DEALING WITH THE INSURANCE BUSINESS
IN THE ECONOMIC ACCOUNTS
by Tarek M. Harchaoui |
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Chroniques | CHRONIQUE DES CHAIRES EN ASSURANCE ET EN GESTION DES
RISQUES
par Gilles Bernier |
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FAITS D'ACTUALITÉ
par Rémi Moreau |
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INDEX DES SUJETS ET DES AUTEURS
par Rémi Moreau |
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THE INTERNET SURFER PAGE Insurance Bureau of Canada |
URBAN INFRASTRUCTURE FLOODS IN SOUTHERN ONTARIO:
A METHODOLOGY TO DETERMINE CAUSALITY (part one)
by Tanuja Kulkarni
Urban flooding can be described as floods that occur outside of floodplains and are enhanced by the extreme impermeability of city surfaces. The Supreme Court of Canada’s Thunder Bay decision that in some instances municipalities are liable for urban flood damage addresses the importance of paving in a watershed.
Factors that need to be considered include the current extreme precipitation
regime for southern Ontario, which is determined through literature reviews
and through considering the annual maximum precipitation. The second factor
that is considered is changes in land use from permeable to more impermeable
surfaces, measured using aerial photos and a planimeter. The hydrological
impacts of the change in land use from pervious to less pervious in the
watersheds was considered through the literature. Precipitation data for
southern Ontario do not follow the same trend as those in the U.S or the
expected future trends for Canada. The role of climate change, sewage networks,
insurers and communication between stakeholders are also considered. The
main contribution of this work is the establishment of a methodology to
determine causality of urban infrastructure floods, and the obstacles that
exist to this type of research.
Le phénomène de l’inondation urbaine peut être défini comme toute inondation survenant hors des plaines inondables, rehaussées par l’extrême imperméabilité des surfaces urbaines. L’auteure se réfère à l’affaire Thunder Bay rendue par la Cour suprême du Canada concluant que les municipalités sont responsables, dans certains cas, des dommages consécutifs aux inondations urbaines ; cette décision témoigne de l’importance du pavement dans les zones délimitant la ligne des eaux.
Les facteurs qui doivent être considérés comprennent,
d’abord, les précipitations extrêmes qui se produisent couramment
dans le sud de l’Ontario, dont on peut mesurer l’ampleur dans la littérature
au regard des précipitations maximum annuelles. Un second facteur
à examiner réside dans les changements d’utilisation de terrain,
c’est-à-dire des utilisations à l’origine dans les surfaces
perméables jusqu’à celles beaucoup plus imperméables,
ce qui peut être mesuré soit par des photographies aériennes
soit par un planimètre. La littérature examine également
les impacts hydrologiques des changements d’utilisation des sols, des altérations
perverses à moins perverses, au niveau de la ligne de partage des
eaux. Les données sur les précipitations dans le sud de l’Ontario
ne suivent pas les mêmes tendances que celles existantes aux États-Unis
ou les tendances à venir qui sont estimées comme probables
au Canada. Sont également considérés le rôle
joué par les changements climatiques, les réseaux d’égouts,
les impacts dans l’industrie de l’assurance et la communication entre les
principaux intervenants. La principale contribution de cette recherche
est d’établir une méthodologie dans le but de déterminer
les causes des inondations au niveau des structures urbaines et les obstacles
qui existent dans ce type de recherche.
PRÉVISION DU RISQUE ET TARIFICATION : LE
RÔLE DU BONUS-MALUS FRANÇAIS
par Michel Grun-Réhomme
Le bonus-malus intervient dans la prime payée par l’assuré et permet aux assureurs de conserver une information sur les assurés, disponible pour l’ensemble des acteurs du marché. On se propose, dans cet article, de faire le point sur cette question. Les données présentées ici proviennent d’une mutuelle française d’assurance automobile et sont représentatives de la situation que l’on rencontre en France dans les autres grandes assurances mutualistes sans intermédiaires ou dans les compagnies traditionnelles.
Mots clés : variables observables et non observables, tarification,
risque, bonus-malus.
The «bonus-malus» is a factor of the insurance premium paid by policyholders and it allows insurers to store information on policyholders, that becomes available for all the actors of the market. We propose in this article to review this issue. Data presented here come from a French mutual automobile insurance company and are representative of the situation in France in other large mutual insurance companies or in traditional companies.
Keywords: observable and not observable variables, tariffing, risk,
bonus-malus.
FINANCIAL RISK MANAGEMENT IN THE INSURANCE INDUSTRY
by J. David Cummins, Richard D. Phillips and Stephen D. Smith
This paper has two objectives. The first objective is to survey the finance literature on corporate hedging and financial risk management with an emphasis on how the general literature applies in insurance. We begin by reviewing the theoretical rationales for widely-held, risk-neutral, profit-maximizing firms to practice risk management and then go on to discuss the empirical literature on corporate hedging. The second objective is to develop a theoretical model to provide a new explain of why widely-held insurers manage risk. Insurers are hypothesized to invest in multiple period, private assets where the payoffs are not fully realized if the assets have to be liquidated prior to their expiration. Avoiding adverse shocks to capital that would trigger a liquidation provides the motivation for risk management in our model.
Keywords: Risk management, corporate hedging, private information, financial
intermediaries, insurance.
Les objectifs de cette étude sont doubles. Le premier est d’examiner la littérature financière sur la couverture des entreprises et la gestion des risques financiers avec une emphase sur l’application de la littérature générale en assurance. Nous commençons par revoir les déterminants théoriques pour que les grandes entreprises, neutres aux risques et maximisant leurs profits, entreprennent une gestion des risques. Ensuite, nous discutons de la littérature empirique sur la couverture des entreprises.
Le deuxième objectif est de développer un modèle théorique fournissant un nouveau déterminant pour que les grands assureurs gèrent leur risque. Les assureurs sont supposés investir sur des horizons sur plusieurs périodes, dans des actifs privés pour lesquels les payoffs ne sont pas totalement réalisés, lorsque ceux-ci doivent être liquides avant leur expiration. Éviter des mauvais chocs au capital qui enclencheraient une liquidation fournit une motivation dans notre modèle pour la gestion des risques.
Mots clés : Gestion des risques, couverture des entreprises,
renseignements confidentiels, intermédiaires financiers, assurance.
LE DÉVELOPPEMENT DES ASSURANCES EN EUROPE
JUSQU'AUX DÉBUTS DE L'INDUSTRIALISATION
par Alain Plessis et André Straus
Durant l’Antiquité et le haut Moyen Âge européens, les hommes ont cherché divers moyens de se prémunir contre les dangers qui les menaçaient, mais ils ne sont pas parvenus à mettre au point des pratiques relevant véritablement de l’assurance. Ce sont les marchands des villes de l’Italie du Nord, et d’abord ceux de Gênes, qui ont inventé l’assurance maritime. Celle-ci s’est ensuite répandue dans l’ensemble de l’Europe. D’abord dans la péninsule ibérique et l’actuelle Belgique aux XVe-XVIe siècle, puis durant les deux siècles suivants en France, dans les pays germaniques, bien plus encore en Hollande et surtout en Angleterre. Au XVIIIe siècle, Londres est déjà le pôle dominant dans ce secteur.
Dans le même temps, d’autres formes d’assurances, l’assurance Incendie et l’Assurance Vie ont commencé à se développer. Ces assurances, qui au début étaient de pures activités spéculatives, sont devenues des affaires commerciales reconnues, pratiquées par de véritables entreprises de diverses natures (compagnies privées, mutuelles, établissements publics). À la fin du XVIIIe siècle, les Européens ont donc une pratique déjà longue des assurances et de leurs techniques.
Mots clés : assurance incendie, assurance maritime, assurance
vie, capitalisme commercial, histoire de l’assurance, pays européens,
risque, sécurité.
The search for ways to guard against danger goes back to Antiquity and the High Middle Ages, but it never resulted in the practice of insurance. Maritime insurance was invented by the merchants of the cities of Northern Italy, primarily those of Genoa. It then spread to the rest of Europe, first to the Iberian Peninsula and present-day Belgium in the fifteenth and sixteenth centuries, then, in the next two centuries, to France and the German states, and especially to the Low Countries and England. London became the hub of maritime insurance in the eighteenth century.
In the meantime, fire insurance and life insurance developed. They were purely speculative at first but they grew into recognised commercial activities, practiced by genuine business (private companies, mutual societies, public institutions). By the end of the eighteenth century, European had considerable experience in insurance audits techniques.
Keywords: fire insurance, marine insurance, life insurance, commercial
capitalism, history of insurance, European countries, risk, security.
DEALING WITH THE INSURANCE BUSINESS IN THE ECONOMIC
ACCOUNTS
by Tarek M. Harchaoui
This article synthetizes and extends the treatment of the insurance business in the system of national accounts, with a focus on the measurement of the production activity. The framework begins with an overall discussion, at the macroeconomic level, on the past and current approaches on the measure of the insurance business production activity in the system of national accounts. But this macroeconomic approach of the insurance business turns out to be limited in many important respects. In extending the framework, I adopt a more disaggregated approach, making a strong case on the need to understand the behaviour and to measure the activity of the insurance business at the level of the line of business. This approach, overlooked by the existing economic literature, provides many insights in terms of the delineation of insurers’ lines of business, the measurement of their activity and their interaction within an integrated input-output framework. As a by product, the article also discusses issues related to the regional breakdown of insurers’ activities and the unduplicated measure of the insurance firm’s output.
Keywords: Output, producing units, technology.
JEL numbers: C8, L8, M4.
Cet article résume et élargit le traitement des assureurs dans le système de comptabilité nationale, en mettant cependant l’accent sur la mesure de l’activité de production. Le cadre d’analyse débute avec une discussion générale, au niveau macroéconomique, sur les approches passées et présentes de la mesure de l’activité de production des assureurs dans le système de comptabilité nationale. Cependant, cette perspective macroéconomique s’avère limitée sur plusieurs aspects. En élargissant le cadre d’analyse, nous avons adopté une approche désagrégée, en insistant sur la nécessité de comprendre le comportement et de mesurer l’activité des assureurs au niveau du segment d’activité. L’approche, négligée par la littérature économique existante, fournit un éclairage supplémentaire sur la délimitation des activités dans lesquelles sont engagés les assureurs, la mesure de leurs activités et leur interaction dans un cadre intégré de tableaux entrées-sorties. À titre d’extension de ce cadre, cet article discute également de la mesure des activités régionales des assureurs et leur mesure de production au niveau de l’ensemble de la firme.
Mots clés : Sortie, unités de production, technologie.
Classification JEL : C8, L8, M4.