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SOMMAIRE DU NUMÉRO DOUBLE AVRIL/JUILLET 2009 Vol.77(1-2)

ARTICLES ACADÉMIQUES

Réplication d’obligations risquées avec des modèles d’options
par Asshvin Gajadharsingh et Van Son Lai                                                             

Valeur extrême et l’estimation de la prime pure en traité de réassurance en excédent de sinistre
par Mohamed Dakkoun et Mohamed El Arrouchi                                                 

Protecting directors and officers against liability arising from aggressive earnings management
par Martin Boyer and Amandine Hanon

 

ARTICLES PROFESSIONNELS

La pratique de la finance islamique
par Issouf Soumaré                                                   

La finance islamique – Questions pertinentes ou impertinentes ?
par André Martens                                                                    

Le risque de longévité : importance, mesure et implications (première partie)
par Patrice Boucher et Martin Boyer                                           

Australian General Insurance : Paradigm shift in Distribution Model
par Shishir Kumar                                                                     

Les nouvelles sociétés à responsabilité limitée et l’assurance de responsabilité
par Marie-Josée Teixeira                                                             

Histoire de l’assurance canadienne de l’origine jusqu’à la Confédération
par Rémi Moreau                                                                        

Vieux papiers
par Rémi Moreau   

 

Faits d’actualité
sous la responsabilité de Rémi Moreau

1. Le séisme des Abruzzes a fait 300 morts et la reconstruction coûterait 19,2 milliards de dollars – 2. La Caisse de dépôt et placement du Québec a enregistré une perte de 39,8 milliards de dollars en 2008 – 3. La crise financière a détérioré les résultats des assureurs américains en 2008 – 4. Un plan de relance et de stabilisation pour les banques américaines –      5. Le géant bancaire suisse UBS largue un dernier montant de 22,2 milliards d’actifs toxiques – 6. Les résultats du premier assureur italien sont largement abîmés par la tourmente boursière – 7. Résultats baissiers chez le Lloyd’s – 8. L’assureur américain aig secouru une deuxième fois par l’État – 9. Le Royaume-Uni au secours du colosse Lloyds Banking Group – 10. Desjardins est lui aussi terrassé par la crise financière – 11. Kpmg frappé à son tour par la crise financière – 12. Le G-20 : une injection de plus de 1 000 milliards de dollars – 13. Les catastrophes naturelles en 2008 – 14. Forte demande sur le marché obligataire des pertes catastrophiques – 15. Stress tests pour les assureurs européens – 16. La finance islamique en France – 17. Le cigarettier américain Philip Morris condamné à payer 145 millions de dollars – 18. Les primes d’assurance de dommages en Chine en 2008 – 19. L’union dans les mutuelles – 20. Mariage français entre deux banques privées mal en point – 21. La caisse de retraite de Chrysler s’oppose au plan de sauvetage, mais essuie un refus – 22. Une loi québécoise obligeant les cigarettiers à payer les soins de santé liés au tabagisme – 23. Entrée en vigueur de la notion de « gardien du véhicule au moment du sinistre » - 24. Moins d’accidents sur les routes québécoises en 2008 – 25. La grippe A (h1n1) : la pandémie mondiale est confirmée – 26. Le coût de la tempête française Klaus en janvier – 27. Les captives d’assurance face à la crise – 28. Les banques gagnent la bataille du web dans l’assurance – 29. Le crash de l’Airbus 330 dans l’Atlantique, le 1er juin 2009

 

 Index des sujets et des auteurs – Avril 2008 à janvier 2009

 

Réplication d’obligations risquées avec des modèles d’options
par Asshvin Gajadharsingh et Van Son Lai

Les obligations à hauts rendements ou (high-yield bonds (HYB)) ont la particularité d’être fortement corrélées avec l’équité contrairement aux obligations de haute qualité qui sont quant à elles fortement corrélées avec les obligations gouvernementales. Intuitivement, cela indique qu’il serait possible de répliquer la performance des HYB en utilisant des instruments qui dépendent directement de l’équité. En nous inspirant des travaux de Ramaswami (1991) et de Hussain (1993) pour reproduire la performance des obligations à hauts rendements, nous construisons des portefeuilles synthétiques dans le cadre du modèle d’options de Black-Scholes (1973) et Merton (1973,1974). Nous appliquons les résultats théoriques obtenus à diverses obligations actuellement transigées sur le marché pour tester la performance des stratégies de réplication. Nous avons constaté que les stratégies de couverture D G Q fonctionnent mieux lorsque la volatilité de l’obligation risquée est comparable à celle de l’action.

 

 

Valeur extrême et l’estimation de la prime pure en traité de réassurance en excédent de sinistre
par Mohamed Dakkoun et Mohamed El Arrouchi

Les valeurs extrêmes, aussi rares soient-elles, peuvent engendrer des dégâts considérables dans plusieurs secteurs et surtout dans celui des finances et de l’assurance. Dans cet article, nous nous intéressons à l’estimation de la prime pure en réassurance en excédent de sinistre dans le cas des risques lourds (queue épaisse). Dans un premier temps, nous allons nous servir des résultats des lois limites des valeurs extrêmes pour la tarification de ces plus gros coûts de sinistres. Deux approches de tarification, non paramétrique et semi-paramétrique , seront menées à l’étude. Dans un second temps, nous présenterons une application de telles approches sur des données réelles provenant de la compagnie d’assurance Zurich, Tanger, Maroc.

Mots clés:     Valeur extrême; indice de la valeur extrême; réassurance en excédent de sinistre; prime pure.

 

 

Protecting directors and officers against liability arising from aggressive earnings management
by Martin Boyer and Amandine Hanon

Un sujet qui demeure d’actualité quand on pense à la gouvernance des entreprises est le niveau de protection auquel les dirigeants devraient avoir droit en cas de poursuite par les actionnaires. Pour atteindre ce but, nous examinons s’il y a un lien entre la gestion agressive des courus discrétionnaires et la demande d’assurance de la responsabilité civile des administrateurs et dirigeants d’entreprise (ARCAD ci-après). Nous trouvons dans la présente étude que la taille des courus ne semble avoir aucun impact sur la demande d’assurance, que ce soit au niveau de la décision de souscrire un contrat ou du choix de la limite de la police. Le fait que les courus soient positifs semble toutefois avoir un impact sur le fait que les entreprises possèdent une ARCAD ou non. Nous demeurons perplexes de voir que même si l’ARCAD protège les dirigeants contre le coût de poursuites de nature civile, ces mêmes dirigeants ne voient pas cela comme une invitation au laxisme dans la supervision des pratiques comptables des entreprises.

 

 

La pratique de la finance islamique
par Issouf Soumaré

Le système financier islamique (SFI) repose essentiellement sur le principe de non pratique de l’intérêt (riba) jugé usurier par les lois islamiques et prône le partage des risques et profits/pertes. Au cours des dernières années, les actifs financiers islamiques ont connu une croissance moyenne de plus de 10%. Cette croissante pourrait être plus importante dans le futur si le SFI arrive à pénétrer vigoureusement d’autres marchés au delà de la région du Golfe persique et du sud est asiatique, où il est présentement concentré. En effet, on constate une sous représentativité des banques islamiques dans plusieurs pays occidentaux tels que la France qui regorge d’une forte présence musulmane. Aussi, plusieurs grandes banques occidentales ont des divisions de finance islamique. Cependant, même si les principes de base de la pratique de la finance islamique pourraient apporter une meilleure éthique à la façon de pratiquer la finance, il n’en demeure pas moins que le SFI n’est pas à l’abri des mêmes abus que connait le système financier conventionnel. Néanmoins, étant donné que le SFI est à ses premiers développements, pour une meilleure gestion des risques, il est impératif de mettre en place : (1) une infrastructure de liquidité systémique, (2) une infrastructure juridique, (3) une infrastructure de divulgation de l’information et (4) un mécanisme d’assurance des dépôts.

 

 

Le risque de longévité : importance, mesure et implications (première partie)
par Patrice Boucher et Martin Boyer

Se questionner à savoir combien d’années une population donnée vivra est un sujet d’une importance cruciale pour les assureurs et les entreprise et gouvernements aux prises avec des fonds de pension à prestations déterminées. Au Canada le coût des programmes de retraite et de sécurité sociale, dont la Sécurité de la vieillesse, le Régime de pensions du Canada et la Régie des rentes du Québec, dépendent fortement de la longévité de la population. Il en est de même pour les régimes de pensions et les compagnies d’assurance-vie, qui offrent à leurs bénéficiaires des prestations déterminées sous la forme d’une rente viagère. Nous présentons dans ce premier article d’une série de trois l’importance du risque de longévité, une méthodologie de mesure et les implications économiques d’un tel risque pour les entreprises et les gouvernements.

 

 

Australian General Insurance:Paradigm shift in Distribution Model
by Shishir Kumar

L’industrie australienne de l’assurance de dommages a toujours connu une forte profitabilité, qui devrait perdurer dans les années à venir en raison d’un faible contrôle réglementaire et d’un dynamisme dans l’évolution des marchés. Toutefois, l’industrie a connu des modifications structurelles au cours des ans. Les mécanismes de réglementation gouvernementale qui protège cette industrie et les investisseurs ont forcé les joueurs de faible dimension à la consolidation. La concurrence accrue a également engendré une réduction des compagnies d’assurance et un regroupement des courtiers locaux. À court terme, on s’attend à ce que les courtiers en retire un profit, tant dans les lignes d’affaires personnelles – ce qui peut paraître étonnant – que dans les lignes commerciales.

 

 

Les nouvelles sociétés à responsabilité limitée et l’assurance de responsabilité
par Marie-Josée Teixeira

Depuis 2001, le Code des professions permet aux professionnels de se regrouper au sein d’une société en nom collectif à responsabilité limitée (s.e.n.c.r.l.) ou d’une société par actions (s.p.a.). Ce texte propose, dans un premier temps, de faire le point sur la responsabilité civile de la société et des professionnels ayant choisi l’une de ses formes juridiques pour exercer leur profession. Dans un deuxième temps, il y est question des principales protections d’assurance de responsabilité qui s’imposent à ces nouvelles sociétés de professionnels. L’auteur fait notamment état du fait que si l’assurance de responsabilité professionnelle obligatoire peut s’avérer suffisante pour protéger le public, elle suffit rarement à protéger le patrimoine des professionnels et de leurs sociétés.

 

 

Histoire de l’assurance canadienne de l’origine jusqu’à la Confédération
par Rémi Moreau

L’histoire moderne de l’assurance a débuté avec le grand feu de Londres, en septembre 1666, qui prit racine dans une boulangerie du roi et qui embrasa toute la Cité. Ainsi apparurent progressivement les premières compagnies d’assurance incendie, puis les premières initiatives d’assurance maritime, quelque vingt ans plus tard, dans le Café d’Edward Lloyd. Le début de l’assurance en Amérique, à la fin du XVIIIe siècle, principalement dans le Haut et le Bas-Canada, est donc marqué par le développement de l’assurance en Angleterre.

L’auteur ne manque pas de décrire les multiples dangers que durent affronter les Canadiens de l’époque, car un incendie pouvait facilement les acculer à la ruine ou encore détruire totalement les villes de l’époque. Il énumère les premiers assureurs incendie et assureurs vie à s’implanter au Canada, sans oublier les sociétés mutuelles et les sociétés de secours mutuels. Il précise comment l’assurance canadienne s’est développée, au début du XIXe siècle, sous l’impulsion de l’essor économique, par les premières initiatives des assureurs en matière de contrôle des risques, suivies par l’implication des gouvernements et par l’adoption des premières législations et règlementations jusqu’à la promulgation de l’Acte de l’Amérique du Nord Britannique en 1867.

 

 

 



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